La vogue de Firminy reste méconnu du grand public,
pourtant elle possède un atout majeur: Le renouvellement des
attractions d'une année sur l'autre. Et c'est plutôt rare
dans les fêtes foraines, si vous en avez marre de retrouver toujours
les mêmes métiers à la même place à
chaque édition de votre fête foraine je vous conseille
vivement de venir faire un tour a celle de Firminy. L'exemple de cette
année est flagrant, voici la liste des manèges qui ont
été remplacés pour 2002:
En 2001 les attractions suivantes étaient présentes -
voir reportage précèdent: >>>
FIRMINY
2001 <<< :
Dropzone, Superbowl, La Pomme, Shake Off, Stargate,
Take Off, Move It, Thriller, 2nd palais du rire ...
Et cette année 2002 elles ont été remplacées
par:
Tapis Volant, Tagada, Oxygène, Ranger,
Speed Flip, Surf Tropical, Multivision 3D, nouveau Train Fantôme,
Beach Party, Loop on Top, Flipper ...
Une bonne initiative qu'il est donc important de souligner. Et c'est
pourquoi chaque année des milliers de personnes retournent à
cette fête impatients de découvrir de nouvelles attractions.
Si seulement les autres foires pouvaient suivre cet exemple afin de
relancer l'intérêt des fêtes foraines ...
>>> Texte de David |
À la Vogue des noix, il y a les attractions incontournables
et les nouveautés c'est ainsi que depuis de nombreuses années,
la fête foraine appelouse continue d'attirer des milliers de fidèles.
Petit tour d'horizon.
LA VOGUE DES NOIX, ces manèges, son ambiance ... " c'est
incontournable ! ", s'exclament quelques passants, au gré
d'attractions plus impressionnantes les unes que les autres. Toujours
plus haut, toujours plus vite, la troisième fête foraine
de France a su évoluer au fil des années, pour proposer
encore plus de sensations fortes.
Présent place du Breuil depuis 1958, L'escadrille du Mont-Blanc,
doyen de la Vogue, en a vu défiler des attractions, et pas des
moindres ! En quarante-quatre ans, les petites autos tamponneuses sont
devenues grosses et puissantes, la chenille bien plus longue et rapide,
les manèges imposants et "flippants ", à l'image
des Magic Dance et autre Surf Tropical. Aujourd'hui, on s'éclate
dans les airs, la tête à 'envers On se lance dans d'interminables
descentes, scotchés dans les wagons de la rivière canadienne
ou bien encore du Free Fall.
Bref, il est déjà bien loin le temps où cara-ines
à plomb et jeux d'adresse encore présents sur la Vogue
suffisaient au bonheur des visiteurs.
Aujourd'hui, on en pince pour les machines à peluches, les tout
nouveaux jeux vidéos. Malgré cela, l'ambiance est restée
la même, les petits forains fidèles au poste. Le "
Père Ranko " et ses chiques continue de faire recette après
quarante-cinq années de bons et loyaux services, on se précipite
encore devant le petit stand. Seul le "cuistot" a changé.
Au père a succédé le fils, Michel, qui souhaitait
" faire perdurer la petite entreprise familiale. Et c'est peut
être là qu'il faut chercher le succès de la Vogue
des noix: dans ce mélange de tradition et de modernisme qui aujourd'hui
encore, séduit plusieurs dizaines de milliers de personnes, chaque
année. Le jour du corso notamment : le grand défilé
du comité des fêtes a réussi la performance de fidéliser
quatre-vingt mille spectateurs dans les rues de Firminy. Le rendez-vous
est magique, incontournable en Ondaine et bien au-delà ... Confettis,
strass, paillettes seront cette année de sortie, dès dimanche
20 octobre. Impossible d'y échapper.
>>> Texte et photos
de Jean-matthieu D. |
Du Breuil à la gare et de la gare au Mas, les
écoliers et collégiens arpentent fébrilement les
rues et les places. Pour deux semaines, Firminy est devenue la "
Magic city ". La troisième vogue de France, la Vogue des
noix a pris ses quartiers d'automne.
CETTE VOGUE fut d'abord une fête religieuse célébrant
les trois patrons
de la paroisse, Saint-Martin, Saint-Pierre et Saint-Firmin. Faisant
d'une pierre trois coups, nos ancêtres firent donc coïncider
ces fêtes religieuses avec l'utile et l'agréable.
C'est ainsi que naquit cette Foire des Noix" au cours de laquelle
les paysans des régions avoisinantes venaient vendre leurs récoltes
de grains et de noix ainsi que leur bétail en surnombre qu'ils
ne désiraient pas garder durant l'hiver. Naturellement, cette
manifestation qui attirait un grand concours de pèlerins amena
tout naturellement saltimbanques et charlatans qui trouvaient an ces
lieux une clientèle disposée à se distraire, l'âme
an paix et la bourse pleine
Ce n'est qu'à partir de la Révolution que la foire du
7 octobre et la vogue qui l'accompagnait échappent peu à
peu aux autorités religieuses pour échoir entre les mains
des municipalités. Le prétexte religieux de tels rassemblements
disparaît au profit de la fonction de divertissement pur. La Foire
des Noix se tient le 7 octobre et la vogue a lieu le dimanche qui suit
le 10 octobre (entre le 11 et le 17). Cette date fut. dit-on, choisie
parce que les mineurs touchaient la paye le 10 du mois. C'est une date
depuis longtemps attendue, une fête de famille où l'on
invite la parenté de la Haute-Loire voisine.
La maîtresse de maison se surpasse. Ce n'est qu'après avoir
fait pampille " que la famille fera la Vogue. Il s'agit d'oublier,
pour un jour, le dur train-train quotidien, à la recherche d'émotions
fortes avec le désir de s'encanailler " sans grand risque,
an côtoyant le monde mystérieux des forains.
En cette fin de XIX et au début du XX siècles, les baraques
sont modestes et feraient naître des sourires dédaigneux
sur le visage de nos contemporains blasés.
Mais l'Appelou est bon public, il accepte les trucages et s'amuse sans
retenue. Les jeux d'adresse et les loteries de toutes sortes le passionnent.
Les galeries de phénomène le fascinent, qu'elles présentent
la femme à barbe, la femme-poisson ou le mouton à cinq
pattes. Les arènes de lutte l'attirent et l'odeur fauve d'un
lion pelé de l'Atlas le fait frémir, frayeur accentuée
encore par les décors réalistes peints sur les toiles
des baraques et présentant un belluaire aux moustaches an crocs
aux prises avec ses féroces pensionnaires. Cris, sonneries, roulements
de tambour et boniments attirent la foule des badauds, formant des masses
compactes devant les attractions, au milieu des odeurs sucrées
des chiques et des gaufres. Les premiers manèges apparaissent
avec le siècle: chenilles ou cake-walks, entraînés
dans leur ronde par des hommes ou de pacifiques chevaux de mine réformés.
Du Breuil, la Vogue débordera peu à peu sur les autres
places et dans les rues de la ville. Au début du XX' siècle,
les forains s'emparent de la nouvelle illusion du jour: le cinématographe
qui obtient un succès foudroyant. C'est la maison " Saïd
" qui amènera, la première, ce nouveau spectacle
dans notre ville.
Les manèges les plus importants arrivent par la voie ferrée
et les transporteurs locaux les amènent sur la place où
les forains les montent. Désormais, tout est prêt, la grande
parade peut commencer.
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